Dans les minutes suivantes les deux jeunes hommes ne firent que d'échanger des coups, toujours et encore plus fort.
La jeune femme, assise confortablement appuyée à la tête du lit, les regardaient toujours en souriant. Que c'était bon un peu d'action. Rien n'est comparable à la montée d'adrénaline que le danger provoque. Sauf peut-être la drogue. Mais aujourd'hui elle n'avait pas les moyens de s'acheter un petit fix et donc elle resterait à l'adrénaline que lui provoquait ce petit combat.
Aucun des jeunes hommes ne semblaient avoir l'avantage sur l'autre. Quentin avait eu un entrainement des forces spécial et l'autre avait de la rage à revendre, cette dernière pouvait faire des miracles en temps voulu.
Si l'un des deux ne commençait pas à se fatiguer, cela risquait de devenir ennuyant. Et s'il y avait bien une chose qu'elle détestait, c'était bien de s'ennuyer.
Or cela risquait de se produire, les deux jeunes hommes semblaient s'épuiser à vu d'oeil et pourtant, aucun des deux ne voulaient être le perdant de se combat qui avait pour raison... Quelle était la raison déjà?
Tiens, elle l'ignorait!
Une autre chose qu'elle détestait.. Être tenue à l'écart.
La jeune femme se dirigea tranquillement vers la kitchenette et entreprit de remplir une bassine d'eau bien froide,puis revenant dans la chambre elle renversa cette même bassine en direction des opposants.
Le combat se stoppa net, et comme une seule personne ils regardèrent la jeune femme le regard meurtrier.
Les voir ainsi lui rappela les chiens de rues et elle ne put s'empêcher de rire devant leur visage dégoulinant d'eau.
Le jeune homme inconnu s'ébroua et s'essuya le visage de sa main libre, l'autre tenant toujours la patte de feu la chaise. Désorienté, il regarda autour de lui et se rendit compte que la chambre n'était plus qu'un semblant de champ de bataille. Et pourtant, ce qu'il savait n'avait pas changé depuis un moment.. Ah si, plus il voyait le visage de Quentin, plus ses poings le démangeaient... Étrange, non?
Voulant retrouver son souffle, il s'assit contre le mur et fixa son regard sur son opposant.

- Je te le répète pour la dernière fois.. OU est Zack? Demanda-t-il après un temps.
- Mais t'es lourd à la fin >,< Je ne sais PAS! Ok? J'en sais rien! Que dalle, néni!Alors lâche-moi la grappe maintenant
- Chéri, qui est cette Zack? De quoi il parle l'autre? Lança la jeune femme après s'être promis de ne pas le faire. Mais mince quoi, elle aussi voulait savoir le pourquoi du comment.
- Je ne l'ai pas vu depuis 3 ans OK? Depuis que je me suis fais passé pour mort. Après rien, et Pasquale encore moins! Lui & moi c'est de l'histoire ancienne.
- Et tu crois que je vais croire que tu n'es pour rien dans l'enlèvement de Zack par Pasquale? Mais d'où tu sors crétin. La première fois qu'elle a eu à faire avec lui était lors de ta mort! Et tu n'y es pour rien?
- Peut-être à ce moment là, mais après plus rien. Tu crois que j'allais rester près de ce psychopathe? Il m'a aidé, je l'ai aidé, fin de l'histoire.


- Êtes-vous bien Monsieur Ghorb? Demanda le jeune homme en fixant un autre homme entre deux âges.
- Que lui voulez-vous jeune homme? Lui demanda e second sans un seul regard vers l'intéressé.
- Lui demander une faveur.
- Et pourquoi crois-tu qu'il accepterait de t'aider?
- Parce que je peux moi aussi lui rendre un service.
- Vous croyez?
- Certain.
- Vous êtes bien sûr de vous jeune homme... J'aime ça. Alors en quoi puis-je vous aider?
- J'ai certains... problèmes avec la CIA et le FBI et pour cela, j'aimerais que vous m'aidiez à me faire passer pour mort.
- Ah bon.. Mais pour le moment, je ne vois que votre bénéfice à vous.. Le mien, ou est-il?
- J'y arrive Monsieur. J'y arrive.
- Faites.
- Et bien, pour faire simple, je suis un agent double. Les américains pensent que je travaille avec eux. Ma mission chez eux étant terminée, j'aimerais y mettre fin, mais sans qu'ils ne puissent me retrouver. Je pense que vous êtes le mieux placer pour cela. En contre partie, je peux vous donner toutes les informations que vous désirez.
- Marché conclu répondit enfin l'homme après un temps de réflexion. Travaillerez-vous pour moi?
- Avec tout le respect que je vous dois. Non... J'ai déjà accepter une offre de 3 ans de la part des services grecs. Une nouvelle infiltration.
- Dans ce cas, pourquoi mon aide?
- Parce que je suis à Moscou, et que vous régnez en maitre ici.
- Bien


Cave de la maison familiale Ross, heure inconnue:

Tout était sombre, calme et doux... Doux? Elle était séquestrée et elle trouvait ça doux?
Non, peut-être pas, mais elle était dans un état cotonneux très agréable.

Petit à petit, une douleur commençait cependant à se faire sentir à l'arrière de sa tête, ainsi que dans son avant-bras gauche. Elle n'allait pas tarder à se réveiller complétement, or, elle ne le désirait pas du tout.
Son seul v½u était de dormir. Dormir et tout oublier.

Un liquide froid lui tomba brusquement sur le front, lui faisant ouvrir ses yeux fatigués.
Une fois ses yeux ouverts, son paysage ne changea absolument pas, la seule chose qu'elle pouvait voir était du noir... Qu'elle soit aveugle n'aurait rien changé.
Elle reçut une nouvelle goutte sur le front qui coula le long de son visage pour aller mourir sur ses lèvres. Lorsqu'elle se passa la langue au même endroit, elle se rendit compte que c'était de l'eau, et par la même occasion qu'elle était assoiffée.
Depuis combien de temps était-elle enfermée ici ? Se demanda-t-elle.
Elle n'en avait pas la moindre idée.
Seule dans le noir, elle n'avait aucune notion du temps qui s'écoulait.
Elle restait juste là, passive à tout. Tout se résumant ici à rien.
Quand allait-il donc venir finir ce qu'il avait commencer des années plus tôt?
Quand allait-il la punir?
A moins que ce soit cela sa punition? Rester seule dans une cave.

Dans tous les cas, elle préférait vivre cela plutôt que ce qu'ils lui avaient fait subir la dernière fois. Et ce qu'ils risquaient de lui faire bientôt. Dans un avenir trop proche.

Ses jambes étaient engourdies et douloureuses. Elle voulut les déplacer mais un lien l'en empêcha. Elle se résolu donc à bouger d'abord ses hanches, puis lentement le reste de son corps. De temps en temps, elle recevait une goutte d'eau et cela lui faisait un bien fou.


Ses poignets étaient douloureux à force d'être frottés à la corde qui les maintenaient ensemble.
Plus le temps passait, plus le désespoir risquait de pointer son nez.
Malgré ses liens, elle tenta de se redresser pour faire circuler un peu d'air dans cette fournaise.
Malheureusement à peine s'était-elle hissée de quelques centimètres que sa tête heurta un bout métallique qui dépassait du mur. La douleur la prit par surprise et elle s'évanouit sous la violence du choc.

Elle se réveilla plusieurs heures plus tard à moins que ce ne soit que quelques secondes, elle ne saurait le dire et la première chose qu'elle vit? fut de la lumière.
Faible, mais cela suffit à l'éblouir durant un instant. Quelques secondes plus tard, elle pouvait différencier les formes qui se trouvait à proximité. Devant elle se tenait un homme de toute sa taille. Un rictus mauvais sur les lèvres. Il allait parler lorsque Zack le noya sous les injures. Ce qui le fit uniquement rire à gorge déployée.

Une fois qu'il eut retrouvé son souffle, il se rapprocha d'elle et lui souffla au creux de l'oreille des mots dont elle se souviendrait une fois de plus, toute sa vie:

«On déménage ma jolie»

Déménager?
Qui ça?
Tout le monde?
Uniquement elle?
Elle allait retrouver sa famille?
Elle allait lui poser cette dernière question lorsque le bras de son agresseur la frappa à la nuque et elle s'effondra dans un bruit sourd.


Ce qui la ramena à la réalité fut le bruit du moteur de l'avion.
Trop faible pour ouvrir les yeux, elle se contenta de réfléchir le plus rapidement possible durant ce voyage. Ne sachant même pas où elle allait, cela risquait d'être difficile.



De longues heures plus tard, le pilote annonçait enfin la descente de l'avion, sur Riyad?
O.O
Le colosse qui lui tenait compagnie la gifla et elle fut forcer d'ouvrir ses yeux.

Ensuite, il l'emmena dans une voiture luxueuse qui leur fit suivre les pistes du désert d'Arabie. A un moment donné, la voiture s'arrêta, et Zack fut bien incapable de dire depuis combien de temps ils roulaient tant le désert semblait sans fin.
On la descendit et la fit pénétrer dans un immense palais.
Elle patienta de longues minutes dans le hall, puis elle vit s'avancer Pasquale vers elle.






Blabla: Pardon?
Patapé?

Ralala j'ai enfin fini la première saison. J'en suis vraiment émue.
Par contre, je suis sincèrement désolée mais le calvaire de Zack n'a toujours pas prit fin.

La fin peut vous paraitre rapide et incompréhensible * Un mari? O.O' *
Mais ce n'est pas du tout le cas: je sais exactement ce qui va en sortir.